jeudi 13 juin 2013

Mysore Market

 

Le marché de Mysore , Devejera Market, est principalement un marché de fruits et légumes, de bijoux, de kumkum et d' huiles essentielles. Il a été offert à la population par le maharaja Tipi Sultan il y a plus de 50 ans. Il est réputé pour être l'un des plus beau de l'Inde du sud et cette réputation n'est pas usurpée.

Ce bazar, très animé, mixe les facettes anciennes et modernes du pays. Les magasins de marques internationales jouxtent les échoppes de produits traditionnels sans que cela nuise à la cohérence du tout.

A chaque recoin c'est une explosion de couleurs notamment avec les piles coniques de kumkum multicolores qui sont présentes de partout. Le kumkum est la poudre qu'utilise les indiens pour réaliser les bindis sur leurs fronts.

De chaque étalage émane des senteurs , et avec leurs couleurs vives, c'est un vrai régal pour les sens. À cela s'ajoute le fait que la plupart des marchands sont accueillants sans pour autant être insistants . Et l'échange avec les locaux m'y a paru plus facile que dans les autres lieux que j'avais visité auparavant ..... Et j'ai eu droit à quantités de dodelinements de la tête , mouvement inimitable que j'ai essayé vainement de reproduire sans succès .

Comme toujours, ce sont les stands de fleurs qui attirent le plus mon attention ... ce mélange fleurs-épices est juste magique et contraste avec les odeurs répugnantes des ruelles environnantes . où des étalages de poissons.

 

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mardi 11 juin 2013

Les milles et une nuits de Mysore

Situé à plus de 140 km de Bangalore , la capitale du Karnakata , Mysore est sûrement l'une des villes les plus flamboyantes du sous continent ... Cette ancienne ville impériale était la capitale des Wodeyar, qui l’ont gouvernée du XVe siècle jusqu’à l’Indépendance, en 1947.

Mysore doit son nom au mythique Mahisuru , le lieu ou la déesse Chamundi tua Mahisasura , le démon à la tête de buffle. Elle ne laisse personne indifférent et vaut le détour contrairement à Bangalore , elle a un charme qui enchantent et dégage à toute heure une délicieuse odeur de bois de santal ....

Le Palais est parmi les plus beaux édifices du pays , il était la résidence des maharajas Wodeyars.

Entre kaléidoscope de vitraux , de miroirs , portes en bois sculptés et sols en mosaïques , il est très facilement possible d'imaginer le faste dans lequel vivaient ces rois et de se croire dans un palais de Maharaja au milieu d'une foule de femmes en saris. De là à fermer les yeux et se perdre dans la vie des harems , il n'y a qu'un pas.

C'est aussi s'émerveiller sous les voûtes majestueuses et portes en argent massif. L’architecture des années 1920 est un mélange arabique, asiatique et occidentale, très kitch et baroque que l'on retrouve bien dans les immenses pièces et salles des différentes parties du palais.

Chaque week-end , le palais est illuminé de 100 000 ampoules électriques qui soulignent sa majestueuse ligne.

Sachez qu'il est interdit de prendre des photos à l'intérieur même si on vous fais payer un droit d'entrée pour votre appareil photo ... Et si vous vous risquez à le sortir quand même , il vous faudra à coup sure payer un bakchich ...

Par contre l'utilisation de l'appareil photo de votre téléphone portable est tolérée ... That's India !

 

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lundi 10 juin 2013

Chamundi Hill

 

Chamundi Hill ou comment passer une matinée à observer les indiens monter et descendre les 1000 marches qui mènent en haut de la colline pour accéder au temple ....

Le temple se trouve en fait à 1062 m d'altitude et suplombe Mysore.

Les pèlerins ont l'obligation et le devoir de monter à pied ces 1000 marches.

À l'entrée , un panneau explique que je viens de gravir une des 8 collines les plus sacrées d'Inde.

La foule des touristes indiens est dense , la queue pour entrer dans le temple interminable , il n'est pourtant que 8h30 du matin ...

L'architecture du bâtiment reste commune à tous les autres temples de l’Inde du Sud et les environs également , des vaches, des mankees, un petit marché,avec des stands contenant des d'objets bien kitchs , des vendeurs .... etc

Cela me rappelle une visite effectuée à Darjelling lors de mon premier séjour en Inde. Nous avions décidé d'aller voir le lever du soleil sur la chaîne de l'Himalaya. Le périple avait été plutôt surprenant puisque après un lever en fin de nuit , un 4x4 noyé au milieu d'une fourmilière d'autres 4x4 nous avait amené au sommet de la colline du Tigre pour voir un lever de soleil totalement embrumé , donc ne rien voir , et ce, au milieu de milliers d'indiens se prenant en photo devant un ciel totalement nuageux.... et évidemment aucune montagne au loin.

À Chamundi Hill , c'est un peu pareil .... 1000 marches pour un temple plutôt standard et c'est finalement à la descente que l'on découvre le monument le plus sympa de la visite : la statue de Nandi , le taureau du dieu Shiva , statue qui entre ma montée et ma descente aura eu le temps de se recouvrir de ses plus beaux bijoux ....

 

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dimanche 9 juin 2013

Du marché à la plage .... From Chennai

 

Dernière journée à Chennai avant mon départ d'Inde ....

Logeant à Tambaram , à environ 20 km de Chennai , je prends comme d'habitude le train de banlieue qui va au centre ville... Pour une fois , le compartiment pour dames n'est pas trop plein.Je m'asseoie par terre et regarde le paysage défiler , entre urbanisation massive et campagne ....

Cette fois ci , j'ai décidé de prendre un hôtel à Mamballam , un quartier un peu plus central et plus animé .

Je débarque en plein marché et zone commerçante , les rues sont bondées et tout le monde essaye de vendre un peu de tout , le plus petit espace est occupé ....vendeurs de lunettes , de bijoux , briquets . bougies , de sous vêtements masculins et féminins , juste à côté de la Mosquée...

Dans une rue plus moderne se trouve plusieurs magasins de saris , immenses , sur plusieurs étages et climatisés , j'y fais un petit tour histoire de me rafraîchir ... Dans le hall , des familles entières sont allongées sur le marbre du sol , au plus proche du frais , installées à manger.

En sortant , le vendeur du magasin d'à côté , spécialisé dans la vente d'un bureau , essaye de m'appater ... miss miss , come to see my offices .... Je me dis que finalement au bout de 3 semaines , je me fond peut être dans le paysage , qui voudrait vendre des bureaux à une touriste ?

J'accélère le pas pour me retrouver dans les rues réservées aux fruits et légumes , puis le marché aux poissons...Au milieu de tout ce fracas et de la circulation , un chariot tiré par 2 énormes bœufs essaye tant bien que mal de suivre son chemin ...

Un petit stop à l'hotel et hop , je décide de m'être le cap sur la plage de Chennai , Marina Beach. Cette plage est l'une des plus longues au monde. C'est aussi un spectacle plein de charme : les bateaux de péches échoués sur la plage, les marins rafistolant leurs filets, tandis qu'au bord de l'eau, toute la société indienne semble se donner rendez-vous pour pique-niquer, marcher, discuter, tremper ses pieds voire même se baigner, les hommes en slip, les femmes habillées.

Chennai est probablement la ville la moins jolie que j'ai vu , mais elle a quelque chose d'attachant ... et peut être plus authentique que les autres ...

 

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vendredi 7 juin 2013

Saturday Inspiration



Dans le Tamil Nadu , lors du percement d'oreilles, on fête le Kadhekoutti. C'est l'occasion pour les parents de commencer à parer leur fille de bijoux afin de pouvoir commencer à constituer peu à peu la dot pour le futur mariage de la fille.

Ainsi, dès son plus jeune âge, la fille indienne est vêtue de soie et de bijoux : elle porte le Pavadai Satai ( corsage ajusté en soie avec jupe longue serrée à la taille) , à la puberté, elle portera le Davani , puis à l'âge adulte le Sari.

 

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jeudi 6 juin 2013

La place de la femme

 

Quelle est la place de la femme en Inde actuellement ? Il ne faut pas le nier , il y a un vrai paradoxe.

En Inde, ce sont elles que l’on remarque en premier. Elles sont partout. Leurs costumes colorés (saris, chudidars, penjabis..) animent les paysages, le jasmin dans les cheveux souvent éclairent la grisaille poussiéreuse des villes.

Pourtant , au quotidien , dans les faits divers et dans les fondements de cette société , elle reste une victime idéale.

Dès le départ , l'éducation des filles est différente de celles des garçons ..

La petite fille indienne va être clairement conditionnée dès l'enfance à son rôle futur d'épouse et de mère ... En rentrant de l'école , une fois les devoirs faits , elle va aider sa mère aux tâches ménagères et à la cuisine alors que le garçon ira jouer au cricket avec ses copains. J'ai pu le constater en discutant avec les orphelins rencontrés lors de mon premier week-end ...

De même , une famille indienne investit visiblement moins dans les études d'une fille que pour celle d'un garçon car l'avenir de leur fille n'est pas de travailler pour subvenir aux besoins d'une famille mais d'assurer le bien-être du foyer familial en étant disponible à son mari et attentive à l'éducation de ses enfants.

Toutefois dans les milieux plus riches, citadins, la jeune femme a plus de chances de faire des études plus longues seulement dans la perspective de réaliser un meilleur mariage , les diplômes étant aujourd'hui une partie de la dot et un des critères de sélection.

Et si elle travaille , une fois mariée , elle arrêtera de travailler pour s'occuper de sa famille et de ses enfants à venir.

Même si le mariage d'amour tend à se développer , la plupart des mariages restent arrangés avec à la clé une dot , qui parfois peut être la cause d'atrocités lorsque la belle famille estime qu'elle n'est pas suffisante , le cas de jeunes filles brûlées 'par accident' par leur maris ou leur belle famille n'étant pas isolé ...

Pour tout ces aspects , la venue d'une fille dans une famille est encore trop souvent accueillie comme une mauvaise nouvelle , il faudra la doter pour la marier et c'est souvent perçue par ses parents , du point de vue économique, comme un coût négatif.

Je n'aborderais pas ici les cas de viol qui vont en grandissant , j'évite de lire les articles les concernant dans la presse indienne car cela peut devenir rapidement effrayant.

Petite anecdote de la journée d'hier qui n'a rien à voir : après plus de 15 jours de grande chaleur et ciel bleu , Bhuvana , la femme de Samy , me fait remarquer au lunch que l'air est plus frais depuis 2/3 heures .... 'Rain is coming' me dit-elle ... 1h , plus tard , à l'heure de la sieste , la pluie commence à tomber et dégénère en énorme orage , l'eau , qui tombe drue , envahit les pièces , puis un énorme tonnerre comme il me semble n'en avoir jamais entendu , je fais un bond sur ma chaise .... la foudre est tombée est sur un générateur 2 pâtés de maison plus loin , plus d'électricité pour le reste de la journée ..

Et comme ici , on ne fait jamais rien à moitié , la plupart des maisons étaient inondées , nous avons donc passé la fin d l'après midi à éponger et écluser ....

 

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mercredi 5 juin 2013

Les fresques murales de Bangalore


Probablement parce que Bangalore se veut une ville moderne , au sens indien du terme , ses murs sont couverts de peintures , certaines sont confectionnées dans l'illégalité ou presque , d'autres ont été carrément commandées par le gouvernement locale qui a engagé , en 2010 , 100 artistes locaux pour représenter des scènes historiques , de la vie quotidienne , de la vie en zone rurale ou des divinités ...

Évidemment , ces fresques ont été réalisées dans un des quartiers les plus aisés de la ville , celui des consulats, des administrations , des belles résidences et des fonctionnaires de l'etat . Remarquons au passage , que ces rues sont parmi les plus propres de la ville ...

Ce projet dont le budget était plutôt élevé , a soulevé la colère des contribuables ...

Evidemment , comment justifier le fait que l'on consacre de telles sommes à du cosmétique alors qu'il y a tant à faire en terme d'infrastructure routière , de sécurisation des quartiers , de services publics ... etc.

On ne peut qu'acquiescer, quand on a testé les coupures de courant quotidiennes , les coupures d'eau , les pannes de trains et les trains de banlieue , les détritus par kilo par terre .... etc.

Néanmoins , après presque 3 semaines dans ce pays , je suis à peu près sûre que même sans les fresques murales , ce budget n'aurait pas été alloué à améliorer le quotidien des indiens et tant que les politiques ne seront pas décidés à changer leurs comportements sur ces aspects , peu de chance que le quotidien des indiens reflète les 5% de croissance que les pays pense attendre en 2013 ...

 

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© La parenthése indienne , AllRightsReserved.

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